New-York, Boston et Rhode Island
- Léa Laugery
- 30 janv.
- 12 min de lecture
A peu près à la rentrée 2024, Antoine me dit qu'il prépare une conférence à New-York pour le mois de Novembre. Les dates sont incertaines mais peut-être que ça me plairait de l'accompagner là -bas.
- "à la conférence ?"
Je roule des yeux ronds, et mon cerveau se recroqueville déjà à l'idée de passer ma journée à tenter de comprendre une horde de bio-informaticiens partout dans le monde qui viennent parler de plancton, de modélisation, de code et j'en passe. Voilà . Même plusieurs années après j'ai toujours les mêmes clichés que vous. Je me vois déjà déambuler en mangeant le buffet rachitique sans oser prendre plus qu'une bouchée pendant qu'un geek à lunette passionné par je ne sais quelle algue viendrait essayer de m'expliquer à quel point ce qu'il fait est formidable.
- "non, à New-York, tu viendras pas à la conférences, tu te promènes".
Je réfléchis, je fais un peu ma difficile : New-York, ça ne m'a jamais vraiment tenté, une grosse ville avec des gros buildings, du bruit partout, des pubs lumineuses dans tous les coins, du trafic, plein de métros, des grosses différences sociales selon les quartiers. Je suis partagée parce que j'ai vraiment besoin de quitter un peu l'île, je me sens claustro à l'idée de ne pas pouvoir m'échapper, de ne pas pouvoir prendre un train pour aller voir des copains. En même temps ça veut dire prendre l'avion, et jusque là on a dit qu'on essayait de faire gaffe au bilan carbone - peine perdu quand on vit aux US, je commence à le comprendre un peu. Antoine ça ne le tente pas non plus vraiment, mais il a déjà refusé pas mal d'aller-retours depuis le début de sa thèse, pour justement éviter l'avion. Mais là , c'est le boss qui lui demande, et il intervient donc c'est pas tellement possible de ne pas y aller.
Je pense à mon EVJF et à ma nounou d'enfance qu'on avait alors eu au téléphone et qui me disait habiter à Boston. Je regarde, Boston-New-York c'est pas la même à boire, ça se fait bien en train. Gros regain d'énergie. Si je pouvais la voir ce serait fabuleux ! Elle est partie aux US quand je devais avoir... 5, 6 ou 7 ans ! J'en ai... Bref, ça fait longtemps :D
Les jours passent et on s'organise un p'tit périple. Arrivée à New-York, passer un peu de temps là -bas, passage par Rhode Island pour aller voir Sylla, ma nounou qui habite en fait près de Providence, puis aller sur Boston, qui nous tente vachement plus ! Dans l'idée ça donne ça :

On commence à se dire qu'on va pas rigoler de passer des actuels 33 degrés qu'il fait ici à des températures qui sont visiblement proches de 0°... On (oui ok JE ça va) fait le tour des fripes et on se décide à prendre des écharpes, ce qui paraît absolument incongru aux vues des 2 douches que je prends par jour pour me refroidir... Je m'adapte encore assez mal au climat. Antoine s'en sort mieux que moi qui sue comme un bœuf. Je suis TROP contente de partir finalement, d'aller dans le FROID, mais ça, je peux pas vous en parler, ou à demi-mot parce que l'année 2024 en France, c'était pas la joie. De la pluie et du froid vous n'avez eu que ça, ou presque.
On laisse les copains s'occuper du chat, lui donner sa pâté d'enfant gâtée et on décolle. Le trajet dure une petite trotte jusqu'à NYC, quasi 11h.

New York
JOUR 1 : découvrir la ville par les cafés
On arrive au petit matin avec nos backpack, et on a FROID. Antoine surtout, rapport à , euh, la protection naturelle qu'il n'a plus dans le haut du corps, tout en haut là , qui permet donc au froid de s'infiltrer sous la capuche. Il fait une petite 10 aine de degrés, par là . On prend un Uber jusqu'à un café librairie de Brooklyn. J'ai soigneusement noté tous les cafés-librairies où j'ai envie d'allée, tout comme les friperies, évidemment.


C'est une mini-librairie pour les personnes queer/racisées et elle n'est évidemment pas encore ouverte quand on arrive devant. Alors on se promène. C'est calme au matin, et certaines maison sont encore décorées puisque c'était Halloween et que l'on rentre juste avant Thanksgiving. Ici, c'est plus soft qu'à Hawaii, moins de grands jardins, des pumpkins sur les marches d'escalier ou des toiles d'araignées par-ci par-là , rien de bien extravagant.

De retour dans la petite librairie on prend un petit café et Antoine ouvre des yeux ronds car il y a un CROISSANT AUX AMANDES. Franchement. Le meilleur qu'on a mangé depuis qu'on est aux US. Pas faute d'avoir essayé, mais les croissants c'est pas leur truc. Mais alors celui-là , il est incroyable, et dès le matin il fait du bien !

Ça nous donne de l'énergie pour acheter nos cartes de métro et partir encore un peu plus à l'aventure. On se retrouve dans un autre café que j'avais noté comme étant un lieu sympa ! On pose nos affaires, on enlève nos couches de vêtements et on se délasse un peu.

On repart pour aller s'arrêter (bien plus loin!) dans un resto ROSE, le « Spicy Moon ». On ne dirait pas mais c'est ambiance bouffe thaï.
L'hôtel où nous arrivons un peu plus tard s'appelle « The Evelyn ». La chambre n'est pas bien grande mais l'hôtel est joli et super bien placé sur la 27th rue. Nous y déposons nos affaire avant de repartir... à la recherche d'un bonnet !
JOUR 2 : le muséum d'Histoire Naturelle
Nous n'avions pas beaucoup de jours pleins pour faire nos grands touristes et il a fallu choisir. Nous avons opté pour le muséum d'Histoire naturelle, qui était un impondérable pour nous deux ! On y a globalement passé la journée, à se perdre globalement, en faisant des allers-retours complètement aléatoires (en vrai si Antoine). C'était une journée GENIALE, mise à part le fait qu'on a perdu le bonnet acheté la veille.... Mais n'en parlons pas, c'est un sujet sensible !
Petite minute historique avant de vous laissez profiter en photos :
Le Muséum d'Histoire Naturelle de New York (AMNH), fondé en 1869, est l'un des musées les plus célèbres et les plus importants du monde. Il est situé dans le Central Park, à Manhattan, et couvre une superficie impressionnante de 2 millions de pieds carrés. L’objectif du musée est de favoriser la compréhension de l’histoire de la Terre et de la vie, à travers des expos qui traitent de tout, des dinosaures aux cultures humaines, en passant par les étoiles. Son fondateur est Theodore Roosevelt Sr., père du futur président.

Il y a des expositions permanentes, comme la fameuse salle des dinosaures, où on a pu voir des squelettes gigantesques, notamment celui d’un sauropode (que je n'ai pas pris en photo...). Il y a aussi le Rose Center for Earth and Space, avec son planétarium Hayden, qui permet de découvrir l'univers d'une manière spectaculaire, ainsi que des sections sur l'évolution, les peuples indigènes, etc. Le musée abrite aussi des collections scientifiques gigantesques, avec des millions de spécimens. Des fossiles, des minéraux, des plantes et des animaux du monde entier sont conservés ici pour la recherche scientifique et l'éducation. Et chaque année, il propose des expositions temporaires fascinantes, souvent à la pointe des découvertes scientifiques.
Il y a même une serre aux papillons !! Je n'avais pas fait ça depuis tellement d'années !
Un des plus jolis moments était celui où l'on s'est promené dans une salle obscure qui racontait l'histoire de la vie, où étaient projetées des images et des couleurs dans tous les sens. Magnifique.






Le soir, on a fusé à Times Square : on avait un tips car il y a un endroit où il est possible d'avoir des billets pour Broadway à 40%. BROADWAY. En plus ils passaient Chicago, qui est juste ma 2ème comédie musicale préférée après Starmania.. ! On y est allé en flippant qu'il y ai un monde fou, sachant que la séance était à 19h et qu'il était.. 18h10. En arrivant là -bas il n'y avait en fait.. Quasiment personne, donc on n'a pu avoir nos billets !

Moins impressionnant que ce à quoi on s'attendait c'était quand même vraiment génial de pouvoir y être, avec un M. Cellophane hyper touchant ! On est rentré totalement fourbus mais aux anges !
JOURS 3-4-5
Je ne vous fais pas le détail exact parce que c'est long et ennuyant ! Pendant qu'Antoine passait ses journées à ses conférences, accueilli par des petits fours et des montagnes de délices végé. Il était ravi. Ses conférences duraient de 9h du matin à 8h le soir, ce qui lui faisait de sacrée journées pendant lesquelles je suis partie au hasard à la découverte de la ville.
La HIGH LINE
La High Line était à l'origine une voie ferrée aérienne, construite dans les années 1930, qui faisait partie du réseau ferroviaire de New York. Elle était principalement utilisée pour transporter des marchandises, comme des produits alimentaires et industriels, à travers Manhattan. La ligne mesurait environ 2,33 kilomètres et s’étendait du secteur de Meatpacking District jusqu’à Hudson Yards.
Dans les années 1980, l’utilisation du chemin de fer a diminué, notamment à cause du développement du transport routier. La ligne est progressivement tombée en désuétude et a été abandonnée. Cependant, au lieu d’être démolie, elle a attiré l'attention de plusieurs groupes d’activistes et d’architectes qui ont vu en elle une belle opportunité de réinvention urbaine.
À partir de 2006, la High Line a été transformée en un parc suspendu. Ce projet visait à conserver l'âme historique de la structure tout en la réintégrant dans le tissu urbain de Manhattan d’une manière créative et moderne. C'est ujourd'hui un espace vert public unique qui serpente au-dessus de la ville, offrant des vues superbes, des jardins, des œuvres d'art en plein air et des endroits pour se détendre.
Le projet a aussi joué un rôle dans la revitalisation de l’ouest de Manhattan, notamment du côté de Chelsea et du Meatpacking District, en contribuant à la transformation de ces quartiers en des endroits très tendance, avec de nouveaux magasins, restaurants et galeries d’art.
J'ai adoré cette balade, où, vu le temps incroyable et le ciel bleu qu'il y avait, j'ai pu voir les gratte-ciel d'un autre œil, me rendant compte qu'ils se fondaient dans le paysage bien plus que ce que j'imaginais quand on me parlait de New York.

« Veteran's Day »
Veterans Day (le 11 novembre) est un jour férié dédié à rendre hommage aux vétérans militaires, ceux qui ont servi dans l'armée américaine. Cette journée a été instaurée pour commémorer l'armistice de la Première Guerre mondiale (qui a eu lieu le 11 novembre 1918 à 11h00) et a été rebaptisée Veterans Day en 1954, pour honorer tous les anciens combattants, pas seulement ceux de la Première Guerre mondiale.
Perso, c'était pas particulièrement ma came, j'ai fait un détour monumental pour aller bruncher « chez maman » parce que toute la 5th avenue est bloquée pour le défilé. C'est beaucoup de drapeaux américains partout et des officiers et combattants en costume. C'est très très masculins-blancs-de plus de 50ans. MAIS j'ai trouvé un incroyable bonne orange fluo pour Antoine à l'armée du Salut !

Le MET
On a pu y aller ensemble avec Antoine car il finissait plus tôt ses conférences !
Le Metropolitan Museum of Art, fondé en 1870, est un véritable temple de l'art et de la culture. Il est situé sur la 5e Avenue. La collection du MET est tout simplement dingue. Il couvre quasiment tous les types d'art qu'on peut imaginer :
-L'art européen classique, avec des œuvres de Vermeer, Rembrandt et Van Gogh.
-Des arts asiatiques exceptionnels, avec des sculptures, des peintures et des objets de Chine, du Japon, de l'Inde, etc.
-Une collection impressionnante de meubles et d’objets décoratifs européens et américains.
-Des arts islamiques, des antiquités égyptiennes et même des mummies !
-Une gigantesque section dédiée à l’art moderne et contemporain, incluant des œuvres d’artistes comme Pablo Picasso, Andy Warhol et Jackson Pollock.
-Des armures, des costumes royaux, des armes anciennes, des instruments de musique et tout un tas d’objets qui racontent l’histoire des différentes civilisations.
J'ai aussi pu (ou on a pu selon) :
Aller voir la boutique Harry Potter avec son gros basilique et ses étagères de baguettes et m'acheter des gants Serdaigle, évidemment.
Me promener dans Central Park et prendre PLEIN de photos d’écureuils trop mignooons.
Visiter encore des cafés-librairies cool, dans Brooklyn et dans le Queens !



Changer d'hôtel pour aller passer une nuit à Brooklyn avant le départ ! Faire du billard, et manger des gros nachos !
Se promener dans CHinatown, Little Paris (c'est une rue ça) et voir le pont de Brooklyn

PROVIDENCE
Jour 6-7-8-9 : Retrouvailles et gap entre NYC et Providence
Arrivés à Providence nous somme allés chercher des fleurs et des petits cadeaux et sommes arrivés chez Sylla dans la soirée. Plus tard que prévu car le bus entre NYC et Providence est TRES long. En voulant faire des économies, on a perdu finalement beaucoup de temps.. ! Tant pis !
Les retrouvailles avec Sylla était très émouvante et nous avons rencontré deux de ses enfants également. Nous passions le we là -bas et c'était encore une autre forme d'expérience !
Différences sociales visibles du point de vue de l'accès à la nourriture :
Là où NYC se définit par des accès culturels extrêmement variés, des petits cafés banchés et des options gastro hyper variées, Providence est plutôt marqué par une présence très forte de la Junk Food américaine que l'on retrouve dans les villes où les budgets sont plus limités et où la population semble préférer (mais pas le choix) des options rapides et pas chères. Autour de nous, il y a avait une grosse zone commerciale/indus avec des Burger King/KFC/Dunkin Donut et... C'est tout.
Différences urbaines :
New York est une méga-métropole où tout est à grande échelle : des grattes-ciel vertigineux, une architecture hyper variée, des rues incompréhensibles, mais aussi des quartiers très distincts qui donnent à chaque endroit une atmosphère unique. La ville est un mélange de styles, avec des rues très irrégulières (et souvent pas forcément droites) et des îlots d’espace vert comme Central Park, mais aussi une densité urbaine assez folle. Bref, c’est l’exemple même de la diversité urbaine.
Providence, en revanche, est une ville bien plus petite et plus intime, avec une structure urbaine plus compacte et organisée. Les rues semblent découpées en carrés, ce qui donne un côté régulier et presque prévisible au paysage urbain. Le style architectural est aussi beaucoup plus homogène, avec beaucoup de maisons victoriennes et de petits bâtiments en briques, qui peuvent paraître un peu similaires les uns aux autres, contrairement à l’extrême variété architecturale de New York. Pour ainsi dire c'était un peu angoissant, là où d'autres trouveraient ça sécurisants. Les mêmes jardins, les mêmes maisons, avec un drapeau de Trump par-ci, par-là ... Bon c'est sûr que c'était moins frénétique et on s'est fait de grandes balades au calme (je suis même allée courir WOW).
Globalement, Providence peut donner l’impression que tout est un peu répétitif, notamment avec ses maisons similaires et ses rues plutôt régulières, les habitants sont un peu figés dans un certain mode de vie et tout semble tourner autour de la même offre rapide et peu variée, ça peut très vite devenir oppressant et démoralisant. La scène politique de Providence, comme dans de nombreuses petites villes, peut sembler moins ouverte au débat et aux divergences d'opinion, surtout si les gens semblent tous avoir un mode de vie assez similaire.
Cela dit, New York est une ville d'extrêmes, avec une telle diversité de cultures, de pensées et de styles de vie que tout contraste bien plus fortement. MAIS C’est une ville où l’on se sent toujours un peu libre d’être soi-même... !
BOSTON
Jours 9-10-11-12

L'arrivé à Boston était détonante à plus d'un titre : après avoir vu deux salles deux ambiances nous nous attendions, à raison, à trouver à Boston une sorte de juste milieu entre les deux autres. Nous avons eu un temps radieux tout du long avec des températures d'une vingtaine de degrés, inespéré lorsque l'on voit dernièrement les centimètres voire mètres de neige qu'il y a dans les rues de Boston. Et tant mieux, parce qu'on n'avait pas non plus pris les combi de ski...
Notre hôtel trop mignon s'appelait (évidemment) « The Revolution Hotel ».

Les jours se sont écoulés plus tranquillement avec peu de musées dans Boston même, mais surtout des promenades le soir, dans les grands parcs (à la recherche des écureuils encore) et dans les cafés pour nos éternels brunchs !
Cambridge et Harvard
Si nous allions à Boston c'était aussi pour aller se promener à Harvard et pour que j'embête Antoine en l'emmenant dans des endroits où seuls les étudiant.e.s ont accès.
Nous avons été extrêmement surpris par la diversité des expos/musées. Et c'est vraiment la meilleure période pour visiter, quand les couleurs de l'automne vont si bien avec celles des bâtiments !
Deux choses ont particulièrement retenu notre attention :
Il y avait une impressionnantes collection de pierres plus ou moins précieuses et c'était magnifique
Il y avait une autre impressionnante collection de fleurs de verre
Cette incroyable collection a été créée au 19e siècle par deux artistes allemands : Rudolf et Leopold Blaschka, maîtres dans l’art du verre soufflé. L’histoire commence quand les Blaschka sont commissionnés par l'université de Harvard pour créer des modèles de plantes et de fleurs à des fins scientifiques, afin de compléter les études botaniques. L’idée était de fournir un moyen d’étudier les plantes rares et exotiques, qui étaient difficiles, voire impossibles à collecter à l’époque, sans les abîmer ou les perdre.
Ce qui rend ces fleurs exceptionnelles, c’est leur précision scientifique et la beauté de leur réalisme. Chaque fleur, feuille ou plante a été réalisée à la main, en utilisant des techniques de verre soufflé et de peinture à la main. Les Blaschka ont réussi à capturer l’essence de chaque plante dans les moindres détails, avec une gamme de couleurs, de textures ou de formes qui nous a laissé sur le … Sans voix !
La collection compte plus de 4000 spécimens, comprenant des plantes terrestres et des plantes aquatiques provenant du monde entier, des orchidées aux fougères, et bien plus encore.
Aller plus loin :
Site du musée : https://www.hmnh.harvard.edu/
Livre : "Fragile Legacy: The Blaschkas' Glass Flowers"
Documentaire : "The Blaschka Glass Flowers"
Globalement, même le muséeum d'histoire naturelle de Harvard est génial ! C'était super comme journée !
Nous sommes repartis de Boston plutôt que de New York, c'était le deal et c'était bien pratique ! Ce voyage m'a fait un bien FOU, mais a bien réactivé mon mal du pays (de la famille et des amis) jusqu'à la fin du mois de Décembre. Je pensais détester New York mais j'ai adoré ! Antoine a détesté, mais j'aime à croire qu'on n'a pas eu vraiment la même expérience de la ville ! Ou juste qu'on est différent, c'est pas faux aussi..

BREF ! On recommence l'année prochaine, qui veut venir ??